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Selon la Direction générale des entreprises (DGE), la France est restée, en 2014, la première destination touristique mondiale, avec 83,8 millions de touristes en provenance d’autres pays (+0,2 % par rapport à 2013). Le tourisme représente 7,4 % du PIB français en 2014.
L’année 2015 a été une belle année en termes de fréquentation notamment pour les parcs d’attraction. Le Puy du Fou (+12% par rapport à 2014), le Parc Asterix (+8%), les lapins crétins du Futuroscope de Poitiers (+11%), Le Pal dans l’Allier (1,6%), Nigloland ou Walibi Rhône-Alpes (400 000 visiteurs en 2015) ont attiré de nombreux touristes cette année.
Vous disposez d’un bon relationnel et aimez faire découvrir des sensations fortes ? L’idée de monter un projet vous inspire et vous remplit de joie ? Pourquoi ne pas créer votre propre parc d’attractions ? Un tel projet demandera un investissement important de votre part, mais une fois surmontés les obstacles administratifs et organisationnels, vous serez absorbés par ce défi ! Découvrez les 5 conseils de Parcours France pour créer un parc d’attractions…
(N°1) Choisissez un emplacement
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Créer un parc d’attractions implique de trouver un emplacement à vocation touristique. Un important bassin de population est favorable à la croissance et au développement de cette activité touristique. Cependant il est nécessaire de trouver un public concerné et de s’adapter à sa cible. Par exemple, Disneyland connait les caractéristiques de sa clientèle : son âge, son revenu, son niveau social etc et proposera en fonction de celles-ci des activités différentes. Ainsi si les espagnols et italiens, qui viennent à Disney, appartiennent et des catégories socio-professionnelles aisées tandis que les allemands sont principalement issus des classes moyennes. Un parc d’attraction est vecteur d’attractivité et de richesse seulement s’il est rentable et s’il s’adresse à une population donnée.
Chaque année 20 millions de touristes transitent par Calais avant de rejoindre l’Angleterre. La ville de Calais s’est donc emparé du phénomène et a lancé la construction d’un parc ayant une capacité d’accueil d’1,5 millions de visiteurs. Montreux en a, également, profité pour créer son propre parc à partir du héros de la BD Spirou. Cependant toutes les communes ne peuvent pas posséder un parc d’attractions puisque ce dernier ne répond pas toujours aux attentes des populations et représente un gros investissement.
Enfin un parc d’attraction ne nuit pas toujours à un autre parc, ils s’additionnent. Prenons l’exemple du parc du Petit Prince à Mulhouse, né sur les cendres de l’ancien parc Bioscope.
(N°2) Renseignez-vous sur la phase constructive d’un parc d’attractions
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Construire un parc d’attractions passe par différentes étapes. La première concerne la recherche d’investisseurs, de gestionnaires et la désignation d’un porteur de projet. La deuxième, l’étude de financement puis l’étude d’implantation. Vient ensuite le choix des matériaux, la gestion des énergies, l’installation sur site et enfin la mise en route. Une fois le parc terminé, suite à la période des travaux, il sera nécessaire de formé du personnel.
(N°3) Renseignez-vous sur les démarches administratives à suivre
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Avant l’exploitation il est nécessaire de démarcher plusieurs organismes. Tout d’abord la Mairie pour obtenir un document d’urbanisme tel que le PLU (plan local d’urbanisme) ou le POS (plan d’occupation des sols). Le terrain choisi sera évalué afin de déterminer si celui est constructible ou non. Il faudra ensuite obtenir un accord d’exploitation (permis d’aménager) avant de commencer le chantier. La construction d’un parc d’attraction nécessite l’obtention d’un permis d’aménager, procédure d’autorisation d’urbanisme, pour l’aménagement d’une zone. Certaines communes modifier leurs plans locaux d’urbanisme (PLU) pour pouvoir construire des manèges tels que des grands huit.
Grace à des visites de contrôle périodiques d’aires de jeux (équipements, sols etc.), la maintenance est assurée par des équipes et des prestataires. Quelques pays de l’Union Européenne ont mis en place des dispositifs d’encadrement réglementaires spécifiques pour encadrement et procédures d’exploitation.
(N°4) Attirez un maximum de touristes
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Pour attirer un maximum de touristes les régions jouent la carte du ludique et de l’émotionnel. Le pédagogique ne séduit pas les touristes.
Pour attirer plus de visiteurs les petits parcs, qui ne possèdent pas d’hôtels, tentent d’augmenter la durée des visites notamment à travers l’utilisation de forfaits et l’ouverture des parcs d’attractions toute l’année. Ainsi les régions proposent de nouvelles activités régulièrement pour ne pas lasser les touristes. Les plus petits, quant à eux, souhaitent maintenir l’existant en très bon état ou le modifier par phases successives.
Les plus gros parcs aquatiques, eux, ouvrent de manière alternative le parc aquatique une partie de l’année puis le parc scientifique, le zoo et les aquariums toute l’année.
Enfin il ne faut pas s’éloigner des prix psychologiques, prix que les consommateurs sont prêts à payer en échange d’un bien ou un service.
(N°5) Démarquez-vous de vos concurrents
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En 2004 la France comptait 200 parcs d’attractions. En 2012, la France comptait 70 millions de visiteurs et le secteur du tourisme était le secteur le plus attractif.
Face au nombre important de parcs d’attractions il est important de se démarquer de ses concurrents en proposant de nouvelles activités ou une toute nouvelle cible. C’est le cas du parc d’attraction qui est né près de Montpellier et qui s’adresse aux chiens. Lattes, élue ville la plus petfriendly de l’année, a ouvert son premier cani-parc nommé Cul de Sac et mesurant plus de 3000m². Au total les chiens ont accès à 3 attractions : des activités éducatives, un labyrinthe végétal et, prochainement, un parcours d’agilité. C’est aussi l’occasion pour leurs maîtres de créer un lien social autour d’un thème commun.
Vous souhaitez créer un parc d’attractions ? Découvrez les opportunités des territoires sur FRANCE ATTRACTIVE 2019 les 1-2 octobre prochains au Palais Brongniart à Paris ! (en savoir +)
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