Aujourd’hui notre réputation gastronomique dépasse largement nos frontières et les étrangers sont en quête de notre label qualité.
La conserverie artisanale représente 300.000 PME ou TPE en France, avec un chiffre d’affaires de 100 milliards d’euros.
Véritable vecteur d’emplois, le secteur artisanal englobe la fabrication, la transformation et la commercialisation de produits alimentaires traditionnels (boucherie, boulangerie, poissonnerie, caviste, chocolatier etc…). Bien évidemment, ce secteur, qui fait saliver nos papilles, ne manque pas de client ! Voici cinq conseils pour vous aider à ouvrir une conserverie artisanale.
1- Définir votre projet
Avant d’ouvrir une conserverie artisanale, il est primordial de bien mûrir votre projet et de délimiter le produit que vous souhaitez vendre.
Vous devez donc faire un choix de production alimentaire (soupe, compotes, jus, plats cuisinés, légumes en bocaux etc.) et créer progressivement vos produits de qualité sous votre marque propre.
En outre, vous pouvez faire le choix de commercialiser d’autres marques, et ce en s’appuyant sur vos futurs partenaires professionnels.
2-Des démarches à accomplir
En premier lieu, il faut constituer un petit pécule ou bien faire appel à un organisme d’aide au financement des investissements nécessaires. Il existe une diversité de financements pour les futurs entrepreneurs de conserverie, comme le prêt bancaire, le prêt à l’honneur ou les avances remboursables sans intérêt. ISOMIR par exemple est une société d’investissement agréée qui a pour but de faciliter la création et le développement de petits ateliers modulables d’abattage, de découpe et de transformation.
Ensuite, vous devez préparer un dossier et le déposer auprès de la chambre de commerce et d’industrie de votre région.
Attention, soyez vigilant sur ces deux points :
– tenez compte des nuisances sonores que pourraient engendrer votre activité,
– faites attention aux charges financières qui incombent à votre installation (bureaux et nécessité d’avoir de la surface pour votre activité).
3-Penser à son circuit de distribution
Afin que vous puissiez vendre le plus de produits au meilleur prix possible, plusieurs circuits de distribution peuvent être envisagés.
Dans le secteur agro-alimentaire, les débuts assez difficiles d’une activité amène l’entrepreneur à gérer seul la vente de ses produits sans passer par des intermédiaires.
Dans ces cas là, pour optimiser vos chances, plusieurs possibilités s’offrent à vous :
– la vente directe dans une épicerie fine,
– la distribution par camionnette (livraison-vente) afin de fidéliser la clientèle en livrant à domicile.
– la vente directe sur les lieux de l’entreprise,
– la vente lors des événements tels que les foires, les salons,
– la vente par correspondance par le biais du net en créant un site web par exemple.
4-Il est nécessaire d’être formé !
Hormis votre baccalauréat professionnel ou votre CAP, une formation spécifique « entreprenariat » pourrait être bien utile ! Ainsi, vous serez informé des nouvelles législations, du marché actuel et vous obtiendrez des conseils dans le domaine de votre spécialité !
5-Attention aux normes sanitaires !
La salubrité des denrées alimentaire peut nuire à la réputation de votre conserverie.
De ce fait, pour éviter toute contamination ou détérioration des aliments qui peuvent être impropres à la consommation humaine, des dispositifs adéquats doivent être mis en place comme le respect des températures de conservation, la traçabilité des produits, les procédures de retrait-rappel des produits non conformes, les locaux et équipement en bon état, ou encore l’hygiène du personnel (se laver les mains, mettre des gants et une charlotte sur la tête)…