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Selon la Direction générale des entreprises (DGE), la France est restée, en 2014, la première destination touristique mondiale, avec 83,8 millions de touristes en provenance d’autres pays (+0,2 % par rapport à 2013). Le tourisme représente 7,4 % du PIB français en 2014. Aujourd’hui les consommateurs souhaitent tester de nouvelles expériences touristiques insolites.
Né dans les années 2000, le glamping provient de l’association de deux mots : camping et glamour. Cette nouvelle tendance alliant luxe, respect de l’environnement et nature est très en vogue depuis quelques années. Il est désormais possible d’allier glamour et camping et cette nouveauté en a séduit plus d’un. Aujourd’hui 1 campeur sur 5 s’est reconverti en glampeur.
Parcours France propose 5 conseils pour vous aider à monter votre glamping.
(N°1) Choisissez votre emplacement
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Entreprendre dans le tourisme en particulier dans le glamping implique de trouver un joli site dans un endroit insolite. Il est important de trouver un emplacement sur lequel la préoccupation des habitants est la préservation de l’environnement. Les glampeurs cherchent dans ces lieux un dépaysement total ainsi la montagne, les plages sauvages ou les forêts séduisent ces nouveaux glampers.
Le Sud de la France est très prisé notamment l’Aquitaine (plages sauvages et belles destinations nature), le Languedoc-Roussillon (mer, campagne, montagne), le Limousin (campagne), la région Rhône-Alpes (glaciers et parcs naturels) ainsi que la région PACA (villages perchés et mer). La Bretagne (mer et campagne) et la Normandie (paysages côtiers, bocages et marais) attirent également de nombreux glampers.
Attention le glamping est interdit dans les zones classées par un PLU comme espaces boisés à conserver.
(N°2) Choisissez le bon type d’hébergement
Crédit photo : Flickr (Conor Luddy)
Le glamping ne désigne pas seulement les tentes luxueuses mais plusieurs types d’hébergements tels que les caravanes luxueuses, les roulottes haut de gamme, les tentes safaris etc. Contrairement aux tentes de campeurs, les tentes de « glampeurs » sont très confortables. Les touristes recherchent une version plus haut de gamme du camping.
En France, les premiers glampings désignaient les cabanes dans les arbres et les lodges conforts. Cette tendance a connu un grand succès multipliant, ainsi, les hébergements insolites. Les yourtes mongoles connaissent un franc succès et sont aujourd’hui 150 en France.
Cependant de nombreux critères sont à prendre en compte concernant les terrains de glamping. En effet, les roulottes ou autres logements sur roues n’ayant pas gardés leur mobilité sont considérés comme des maisons légères d’habitation. La tente ne pose pas de problème puisqu’elle est facilement montable et démontable. Les cabanes dont la dimension dépasse 35m² sont soumises à une autorisation d’urbanisme préalable. Les abris en bois et en taule sont uniquement tolérées sur des extensions et leur installation ne doit pas dégrader le terrain.
Enfin la tarification doit être affichée dans les hébergements.
(N°3) Initier les glampeurs aux enjeux environnementaux
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Lors de la construction du glamping, les propriétaires doivent adopter une attitude éco responsable. Le matériel doit être recyclé, le tri des déchets est obligatoire, etc. Les propriétaires s’inscrivent dans une démarche écologique en portant de l’attention aux habitations durables, respectueuses de l’environnement, labellisées etc. De plus les touristes désirant passer un séjour dans un glamping adoptent facilement un comportement « vert ».
Le Glamping cible une clientèle de 30 à 50 ans cherchant le confort qu’apporte un hôtel et le côté naturel du camping. Les deux critères déterminants du glamping sont : la nature et le luxe. Le but recherché est d’être au cœur de la nature sans la toucher. Dans cette optique les vacanciers adoptent des modes de vie respectueux de l’environnement comme des toilettes sèches ainsi que des panneaux solaires permettant d’alimenter en eau chaude et électricité la totalité du site.
Enfin les vacanciers sont très attentifs aux transports utilisés, au service de la chambre et à la restauration.
(N°4) Prévoyez la construction du glamping
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Le nombre de logements à construire dépend de la taille du site. Par exemple si vous avez une parcelle de terre avec vue sur la mer et proche de la plage vous pourrez installer 3 tentes safari sur un demi hectare grâce à la localisation côtière. Cependant si vous avez un lopin de terre dans les terres, l’installation de 4 à 5 tentes se fera sur 2,5 hectares.
Le logement qui maximise le retour sur investissement est la tente safari pour 6 personnes constitué de 3 chambres, un espace cuisine, un espace pour manger, et un coin confortable pour lire. Le coût unitaire de configuration tourne aux alentours de 22 700€ et 27 200€.
Concernant l’aménagement, les tentes doivent être démontables, étanches et de préférence en bois. L’eau chaude vient des panneaux solaires. Certains glampings sont conçus de manière à être totalement écologiques conformément à la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale) : panneaux solaires, tissus écologiques et bios, toilettes sèches etc.
(N°5) Anticipez les démarches administratives
Crédit photo : Flickr (Conor Luddy)
Vous devez tout d’abord vous renseigner auprès de votre commune pour savoir si le terrain est constructible ou non.
La construction d’un glamping nécessite un acte d’autorisation de construction ainsi que le certificat d’achèvement des travaux. Un permis d’aménager doit être délivré pour la création d’un PLR (parc résidentiel de loisirs) conformément au code de l’urbanisme. Ce dernier fixe l’implantation des H.L.L (cabanes, bungalows, chalets etc.). Ces H.L.L ne doivent pas occuper plus de 20% de la surface ni impacter visuellement l’extérieur des aménagements.
Le règlement intérieur doit être affiché dans chaque logement. Et les contrats de location doivent être renouvelés tous les ans et une assurance est obligatoire en ce qui concerne les parties communes.
